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Guillaume W Yaméogo

Il est né à Koudougou, 3ème ville la plus peuplée du Burkina-Faso. Il est de culture catholique, mais son retour à la terre a un sens spirituel par ses racines animistes et son côté rasta.

L’association Koom-la-viim lui permet d’effectuer plusieurs formations endogènes qui le renforcent dans son projet :
- Initiation aux pratiques agro-écologiques (Association Loos-N’Gourma),
- L’arbre dans le système agricole (CEAS),
- Fertilisation des sols (CEAS),

Les années 80 ont marqué son adolescence. Il reste attaché aux valeurs révolutionnaires de l'ex-président Thomas Sankara. Voici un témoignage de Guillaume  qui révèle comment cet homme est devenu un symbole pour des générations d'Africains, incarnant l'image d'une Afrique libre et autonome.

Guillaume va à l’école jusqu’en seconde. Il quitte ses études pour « laisser la place » à ses cadets. Durant les années 90, il effectue divers petits boulots notamment comme aide-magasinier dans de grosses entreprises ou ouvrier pour la teinture du coton au sein de la célèbre entreprise nationale Faso-Fani à Koudougou. En 1998, il est employé par l’association Zood-la-Rogom qui est chargée du développement du village de Natenga (situé à 150 km de Ouagadougou en direction du Niger).

Depuis sa démission en 2005, il vit de la débrouille mais avec l’ambition de s’installer en brousse en agriculture. Il commence par créer l’association ANCTB au village de Guirgho, en collaboration avec Koom la Viim, dans l’objectif de créer une ferme agro-écologique. Sa sensibilité pour cet état d’esprit est né de sa découverte des travaux de Pierre Rabhi (à lire : L’offrande au crépuscule, Pierre Rabhi, rééd. 2001).

Aujourd’hui Guillaume est très intéressé par l’agro-foresterie. Il mène son projet avec rigueur et investit les jeunes de sa ville dans son aventure.

Remise officiel du diplôme, attestant la participation de Guillaume à la formation proposé par le CEAS.

Son parcours

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